Dans un cours de mathématiques, la notion de vérité semble trop souvent être réservée à l’enseignant, à qui l’on demande de valider (ou pas) les réponses des élèves. « Monsieur, c’est juste ? », « La réponse est 24 ? ».
Ce contrat didactique entre l’enseignant et l’élève restreint parfois la possibilité de développer des compétences citoyennes et notamment la capacité de penser par soi-même, d’avoir un esprit critique, d’écouter la position d’un autre et de pouvoir en discuter.
Qu’en est-il de l’argumentation ? Comment peut-on laisser plus de place aux échanges entre élèves ? Peut-on déléguer cette « responsabilité de solutions » et en débattre en classe pour se convaincre les uns les autres ?

